Communiqué de presse réseau de bus à Niort

RESEAU TANLIB : UNE NOUVELLE ANNEE DE GALERE POUR LES USAGERS !
Malgré une présentation Youtube attrayante, TANLib présente peu de nouveautés lors du passage aux horaires de période scolaire au 1er septembre.
Des améliorations marginales, sans cohérence et qui complexifient le réseau
Plutôt que de créer de nouvelles lignes pour de nouvelles dessertes, l’agglo bricole sur les lignes existantes, en créant des dessertes temporaires, qui changent en fonction de l’heure et sans aucune cohérence horaire. Ce sont des rustines sur un pneu déjà bien usé. Par exemple, la desserte de la ZI Saint Liguaire par la ligne 6 ne satisfait personne : ni les usagers qui s’étaient plaint du détour, ni celles et ceux qui voulaient une meilleure desserte de cette ZI. Face à cette opération perdant-perdant, l’agglo n’a écouté personne et a fait perdurer cette aberration.Quant aux ajouts d’arrêts des lignes express 2 et 3, ils n’apportent aucun service supplémentaire à ces lignes dites « domicile travail », mal conçues et beaucoup trop lentes.
Derrière cet amateurisme, il y a une curieuse façon d’utiliser l’argent prélevé sur les entreprises.
Le Versement Mobilité, 23,5 millions d’euros payé par les entreprises, permettrait pourtant d’offrir un réseau performant et en gardant la gratuité d’accès. Mais l’argent n’a pas servi à repenser l’offre quotidienne pour donner envie de laisser sa voiture dans nos déplacements quotidiens. La majorité communautaire ne s’intéresse pas aux transports en commun, et sa seule boussole est « que cela coûte le moins cher possible ».
D’autres choix sont possibles : nous avons l’argent, mais il faut bien l’utiliser !
La majorité actuelle se contente de faire de la « com», notamment autour des bus au bio gaz, mais ne veut pas entendre ce qui marche ailleurs : des aménagements de voiries, des lignes directes pour raccourcir les temps de trajet bus, de vrais parking relais desservis en express, des pistes cyclables. Il faut un service performant pour les péri-urbains et les ruraux leur permettant de se passer de voiture tout en gagnant du temps par moins d’embouteillages. Le secteur des transports reste le 1er contributeur aux émissions de gaz à effet de serre, principalement par les carburants d’origine fossile.
Face à cette inertie coupable, qui montre bien une écologie de façade, les Ecologistes Deux-Sèvres invitent tous les habitants, usagers des transports en commun ou non, à nous faire remonter toutes leurs observations et propositions : [email protected]
Yann Jézéquel Porte-parole des Ecologistes Deux Sèvres 06 22 85 69 84